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Aristide Cavaillé-Coll

 

La figure d’Aristide Cavaillé-Coll traverse le XIXème siècle industriel Français. Né le 3 février 1811 à Montpellier d’une famille de facteurs d’orgues originaire de Gaillac, il fait son apprentissage avec son frère Vincent dans l’entreprise dirigée par son père Dominique. 

Cavaillé jeuneL’entreprise Cavaillé-Coll "père & fils" déménage à Paris en 1833 et se fait introduire auprès de nombreuses personnalités et scientifiques de premier plan. 

Les différentes réalisations de l’entreprise, aidées par le talent que manifeste Aristide, lui permettent de remporter le concours pour la construction du nouvel orgue de la Basilique de Saint-Denis. 

Cette première grandiose réalisation porte en elle tout le génie de l’artiste : ajout d’un clavier expressif afin de moduler le volume sonore, introduction de timbres proche de l’orchestre symphonique, et nombreuses innovations techniques dont l’assistance pneumatique à la traction des claviers, empruntée – et améliorée – à l’invention de l’anglais Charles Barker. Celle-ci sauvera les Cavaillé-Coll de problèmes mécaniques lors de construction de l’orgue de Saint-Denis. 

Aristide Cavaillé-Coll

Aristide prend rapidement la direction de l’entreprise et, aidé par ses contacts – artistes, banquiers, fonctionnaires du Ministère des Cultes – et son génie, il n’aura de cesse pendant près d’un demi-siècle de faire rayonner sa manufacture, finalement installée 19 avenue du Maine à Paris, principalement en France, mais également en Europe et dans le monde. Il obtient notamment de nombreuses distinctions lors des différentes Expositions Universelles à Paris. Enfin, il déposera plusieurs brevets que ce soit dans le domaine de la facture d’orgues (comme levier pneumatique) ou non, étant par exemple l’inventeur de la scie circulaire. 

Parmi les instruments les plus célèbres des 699 numéros d’opus se trouvent celui de l’église Saint-Sulpice, (1862, 102 jeux, claviers), de la cathédrale Notre-Dame de Paris (1868, 86 jeux, 5 claviers), de l’abbatiale Saint-Ouen à Rouen (1890, 64 jeux, 4 claviers) et de la cathédrale de Nancy (1861, 65 jeux, 4 claviers), son plus grand instrument en France en dehors de Paris. 

signature CC"J'estime que l'orgue de Nancy restauré et perfectionné comme nous l'avons projeté serait un des plus beaux instruments d'Europe" (extrait de la lettre du 27 novembre 1857). 

Aristide Cavaillé-Coll se retire des affaires à 87 ans en cédant son entreprise à l’un de ses anciens employés, Charles Mutin, en 1898. Sa toute dernière réalisation sera l'orgue destiné au conservatoire de Nancy et placé dans une loge de la salle Poirel, inauguré le 12 mars 1898, et qui sera l'opus 699. 

Aristide Cavaillé-Coll décède le 13 octobre 1899 à Paris.

 

Correspondance de Cavaillé-Coll

au sujet de la construction du grand orgue de la cathédrale de Nancy

 

Plaque CC 2.jpg 

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