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Le trésor

 

La cathédrale possède un trésor conservé à la sacristie mais qui n’est pas exposé. Largement pillé à la Révolution, il a peu à peu été reconstitué dès 1802, notamment grâce à l'abbé Joseph Charlot (1745-1824), curé de la paroisse récemment créée. 

EvangliaireIl se compose de nombreuses et riches pièces d'orfèvrerie datant des XVIIème et XVIIIème siècles : étoles précieuses, calices, patènes, seaux à aspersion et encensoirs en métaux précieux. Les pièces les plus remarquables sont celles datant des IXème et Xème siècles ayant appartenu à saint Gauzelin qui fût évèque de Toul entre 922 et 962 :

- un calice carolingien en or martelé constellé de pierres précieuses à peine polies et sa patène, œuvre d'un atelier lorrain (Metz) ou de celui de Trèves

- l'évangéliaire de saint Gauzelin : 227 feuillets manuscrits - les quatre Evangiles - protégés par une reliure d'or et d'argent filigrané, enrichie de perles, de grenats et d'émaux, avec son fermoir en argent doré orné d'une croix de Lorraine

- enfin, le peigne liturgique de saint Gauzelin, en ivoire sculpté (vigne et oiseaux), probablement paléochrétien et méditerranéen. 

Le trésor est également riche d'une plaque en ivoire carolingienne du IXème siècle, représentant des hommes d'armes portant une lamellaire et des gardes du Saint-Sépulcre, et d'une croix émaillée du XIIIème siècle fabriquée dans la région de Limoges.

 

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