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Historique de la cathédrale

 

Au Moyen Âge, les villes de Metz, Toul et Verdun, soumises à l'autorité de leur prince-évêque, devinrent indépendantes du duché de Lorraine, lequel ne possédait donc plus de siège épiscopal dans son territoire ; sa capitale, Nancy, dépendait alors de l’évêché de Toul. Lorsque ce dernier fut sous tutelle française à partir de 1552, les ducs de Lorraine tentèrent d'obtenir un siège épiscopal à Nancy. Après maints efforts, Charles III obtint du pape Clément VIII, par une bulle du 15 mars 1602, l’élévation de sa capitale au rang de siège primatial, aussitôt dédié à la Vierge de l'Annonciation et doté des reliques de Saint Sigisbert - roi d'Austrasie au VIIème siècle - provenant de l'abbaye de Saint-Martin-lès-Metz.

Eglise1En attendant la construction de l'actuelle cathédrale, une église provisionnelle fut érigée sur la place principale de la Ville Neuve, site qu'occupe actuellement l'église Saint-Sébastien de Nancy. Une seconde église provisionnelle a été construite dans le quartier actuel de la cathédrale (entre la rue des chanoines et la rue Montesquieu) car le quartier de Saint-Sébastien commençait à devenir étroit pour loger les chanoines.

Du fait de la guerre de Trente Ans, la construction de l'actuelle cathédrale n’a commencé qu’en 1703 sous le règne du duc Léopold, et fut poursuivie par le roi Stanislas.

Les premiers plans furent demandés en 1700 à Giovanni Betto et ce fut le frère du duc, François, qui posa la première pierre. De 1709 à 1715 les travaux furent interrompus. Betto reçut de sévères critiques de la part du grand architecte français Jules Hardouin-Mansart qui préconisa d'équilibrer les volumes par l'établissement d'un dôme à lanternon à la croisée du transept ; cela n'empêcha pas l'architecte de travailler sur le chantier jusqu'en 1722, date de sa mort. Germain Boffrand reprit alors le flambeau et termina les travaux à l'économie (entre autres, sans le dôme) ; on lui doit le dessin des tours à lanternons (1729) ainsi que celui des stalles du chœur.

C’est le 1er novembre 1742 que la première messe put être célébrée dans la Primatiale tandis que les aménagements intérieurs se poursuivaient.

Gravure cérémonieInsatisfait par la création d'un chapitre primatial à Nancy, le duc Léopold proposa, dès 1717, la création d'un évêché à Saint-Dié, car bien qu'appartenant au duché de Lorraine, Saint-Dié ne dépendait d'aucun des Trois-Évêchés. Malgré l'appui du Vatican, le Régent de France, bien que beau-frère du Duc, s'opposa fermement à la création d'un évêché Lorrain.

L'évêché de Saint-Dié, également appelé « Quatrième Évêché » ne fut créé que soixante ans plus tard, dix ans après l'annexion des duchés par la France. C'est cette même année que la primatiale de Nancy reçut le titre de cathédrale lors du transfert de l'évêché de Toul à Nancy en 1777.

La Révolution transforma le bâtiment en temple de la déesse Raison, le sanctuaire fut profané, et les sculptures des façades (de Dieudonné, Lemoine, Pousset, Hennequin et Chauvel) furent bûchées.

Le culte ayant finalement été rétabli, la cathédrale fut restaurée. A cette occasion, on remplaça le groupe de l'Annonciation, qui consistait en une statue de la Vierge et une de l'archange Gabriel, par les effigies de saint Mansuy et saint Sigisbert réparties dans deux niches.

Alors que Charles Martial Lavigerie, évêque de Nancy, venait d'être désigné archevêque d'Alger, la cathédrale reçut du pape Pie IX, en 1867, le titre de Basilique.

 

icone photo galerie Cathédrale

 

Nancy historique


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